Aimana Heirari Sagamore (nom très long je sais)

Bonjour, c'est Féodora, j'ai fait un double compte...

#Nom : Sagamore
#Prénom : Aimana
#Surnom : Aucun surnom

#Sexe : Masculin
#Race : Humain
#Age : 17 ans
#Originaire : West Blue

#Rang : Marine
#But : Son rêve le plus cher est d'être considéré comme un homme louable et digne d'estime. Il est prêt à tout pour être reconnu par les autres.

#Description du fruit du Démon : /

#Arme : Aimana utilise un bâton en bois, long d'environ un mètre cinquante, souple et solide. C'est une arme de bonne qualité, mais il est très doué pour faire n'importe quoi avec en plein combat alors qu'il sait la manier. Habituellement il la porte dans le dos.

#Description physique : Aimana souffre d'albinisme. Pour les incultes, cela signifie qu'il est albinos. Pour les irrécupérables, cela veut dire qu'il a les cheveux très clairs, la peau blanche et sensible au soleil, les yeux rouges et une mauvaise vision. Il est reconnaissable à dix mètres. Vous le verrez souvent plisser les yeux et trébucher - il ne porte pas de lunettes. Ce n'est pas qu'il n'en a pas, c'est simplement qu'il complexe à l'idée de les mettre. De façon générale, tout en lui le complexe et on le voit dans sa façon de marcher, de parler, de bouger. À chaque instant il donne l'impression de s'excuser d'être là. Sa voix est faible, souvent éraillée et il ne regarde personne droit dans les yeux.
Il est aussi angoissé par son apparence. C'est à ce point qu'il porte un masque en combat, pour ne pas être troublé par le regard de son adversaire. Il s'imagine que tout le monde le trouve abominablement laid. J'aimerais dire qu'il a tout à fait tort mais, bien qu'il soit loin d'être aussi horrible qu'il le pense, force est d'admettre que ce n'est pas un canon de beauté, notamment à cause de sa pâleur. Il est aussi vraiment maigre, avec des jambes et des bras comme de longues pattes d'araignée filiformes (il est plus grand que la moyenne). Il est capable de courir très vite, ce dont il ne se prive pas dans sa vie rythmée par l'apparition de bandits. Son visage est émacié, étroit, avec des traits fins et délicats. Tout son corps est très fin, il pourrait presque se glisser sous une porte.
Ses cheveux font penser à du foin blanc, épais, souvent emmêlés et rêches. Et ses yeux sont rouges, donc. Typiquement la particularité que personne ne peut louper.

#Caractère : Comme vous avez pu le deviner si vous avez lu la description physique au-dessus, Aimana n'a aucune confiance en lui. Il se trouve tous les défauts du monde, aussi bien physiques que mentaux. C'est plus fort que lui, il ne peut pas s'empêcher de se trouver nul. Et il voit "les autres" comme des espèces de demi-dieux - tellement plus forts que lui, plus intelligents, plus... La moindre petite critique l'effondre ; le plus minuscule compliment lui donne des frissons. Si on a l'idée de le féliciter, il sera tellement ému qu'il en sera probablement désorienté un moment. Il cherche désespérément la reconnaissance des gens, c'est une véritable obsession. Il s'est engagé dans la marine dans l'espoir de faire des choses "bien", de se rendre utile et de se démarquer du lot.
Aimana est d'un naturel peureux. Mais il veut tellement être gratifié qu'il se force à affronter le danger et à se surpasser. C'est aussi pour ça qu'il est dans la marine. S'il n'avait pas tant aspiré à la reconnaissance, jamais il ne se serait lancé dans une vie aussi éprouvante et risquée. Or il sera prêt à accepter toutes les missions, même les plus impossibles, pour réaliser son rêve.
Le regard des autres le perturbe énormément et il l'évite autant qu'il peut. En combat, comme il l'a déjà été dit, pour ne pas croiser par inadvertance les yeux de son adversaire, il porte un masque - un masque blanc avec des oreilles et une bouille de chat, legs de sa mère. Quand il le porte, il arrive à se convaincre que l'ennemi n'est qu'un concept à détruire, non un être humain en train de le juger - autrement il ne pourrait pas se concentrer sur le combat, tout occupé qu'il serait à essayer de deviner ce que l'autre pense de lui. En effet, de son point de vue, même les pirates qu'il traque sont meilleurs que lui. Ils font partie de la vaste communauté des autres. Pourtant, même avec son masque, en plein combat il n'a jamais le niveau de pendant ses entraînements. Et si l'adversaire, flairant ses faiblesses psychologiques, entreprend de le briser, il se retrouve dans une mauvaise posture.
Notre petit marine est assez maladroit. Les gaffes, les lapsus, les pots cassés, c'est l'histoire de sa vie. On voit deux causes évidentes : sa mauvaise vue et son absence d'assurance. Il est d'autant plus porté à faire des bêtises dans les moments où il lui faudrait être irréprochable - face à ses supérieurs, par exemple. Les officiers de la marine l'intimident tout particulièrement.
Aimana passe la plupart de son temps à s'apitoyer sur lui-même et à se dénigrer. Pourtant, dans le fond, il est foncièrement gentil. Il est même tellement gentil qu'il lui arrive de devenir ridicule, en s'attristant sur un événement davantage que celui qui en subit les conséquences. Un grand cœur naïf qui ne fait de mal à personne, toujours prêt à aider les autres, même s'ils descendent de Zeus.

#Histoire : D'où venait la mutation ? De son côté ? Du côté du père ? D'où venait la maladie ?
À dix-sept ans, la mère d'Aimana, Haru, vivait encore dans une bulle. Elle ne voulait la mort de personne et encore moins de ce petit être dans son ventre. Premier accouchement, premier chagrin, parfois l'histoire se répète cruellement. Quel chagrin ?... Rien à voir avec l'enfant, mais vous pouvez l'imaginer vous-même. Ne parlons pas de cette triste histoire et revenons-en au sujet qui nous occupe. C'était avec une joie mêlée d'indicible tristesse qu'elle avait vu naître son petit garçon.
On lui avait appris assez rapidement qu'il était albinos. Elle s'était dit que pour elle, ça ne changerait rien. Elle aimerait toujours autant son bébé, et elle ne ferait que remplir son rôle de mère en le protégeant de toutes les agressions. Il était tout ce qui lui restait et la meilleure chose qu'elle avait jamais eue. Aimana aurait sûrement été heureux, sous les soins constants d'une telle mère... mais la jeune femme n'avait-elle pas déjà appris que rien n'était facile, dans la vie ?
Et les difficultés vinrent vite.
Cela se passa dans la première année de l'enfant. C'était l'hiver. C'est-à-dire que l'hiver était le problème. Enfin, cet hiver-là. Dans le sens qu'il était plus rude que les autres. Ah, cet hiver...
Après la neige, des tempêtes de glace s'abattirent sur l'île - l'île d'Aimana et de sa mère. Une petite et charmante île ignorée du commerce mondial, où les gens vivaient entièrement de la nature florissante. La température allait bien loin sous zéro. Les provisions faites à l'automne furent englouties, puis ce fut la faim, la famine.
Le petit Aimana pleurait d'abord parce qu'il avait froid, alors Haru le couvrait de ses propres châles, ses vêtements et ses couvertures en peaux de bêtes. Le froid et la glace s'engouffraient dans l'habitation par des fissures. Elle faisait du feu, mais elle dut arrêter parce qu'elle n'avait plus de bois et qu'elle était trop affaiblie pour fendre des bûches. Bébé pleurait toujours. Elle vola des couvertures chez les voisins pour lui tenir chaud. Mais alors il pleura parce qu'il avait faim. C'était affreux de l'entendre pleurer, elle ne pensait plus à rien d'autre. Le peu de nourriture qu'elle trouvait allait directement dans la bouche d'Aimana. Ils maigrirent tous les deux, très vite.
Vint alors la maladie. L'épidémie dans tout le village.
Sans vouloir réfléchir à ce qu'elle faisait, Haru enfouit son fils tout emmailloté dans sa robe, rassembla ses forces et poussa la porte de son logis. Elle voyait la mort partout. Ce fut la peur qui la poussa à s'enfuir. Elle partit dans les landes enneigées. Chemin faisant, elle trébuchait contre des obstacles invisibles, étourdie par la fièvre. Elle palpait de temps en temps le front de son fils pour s'assurer qu'il restait normal.
Le sol était gelé, la progression difficile. Elle perdit l'un de ses mocassins en tombant dans la neige. Elle le chercha désespérément, essaya de le remettre à son pied, mais il avait déjà tellement gonflé que c'était impossible. En reniflant, elle arracha les coutures et fourra le carré de peau dans les multiples couches de Bébé. Il était à moitié mort, mais il respirait. Ne pouvant plus marcher, elle se laissa tomber à terre et se traîna sur plusieurs centaines de mètres, avec une détermination aveugle.

Dans le bois, Fumiyo traquait un lapin. Elle était vieille, elle allait sur ses soixante ans, mais elle était assez costaude pour dix.
Bien sûr, elle l'attrapa. Puis elle se mit en route pour chez elle.
Depuis l'orée des arbres, elle crut distinguer des formes humaines dans le lointain. [...]

#Avez-vous lu le règlement ? Ah bah carrément Basketball

Rewelcome et bonne chance pour ton histoire en espérant qu'elle soit plaisante ! ^^

[Suite de l'histoire]

Elle accourut pour découvrir un bébé gémissant, recroquevillé contre le corps d'une jeune femme. Le soir tombait et Fumiyo ne vit pas distinctement son visage, mais il lui paraissait clair qu'elle était morte. En contemplant l'enfant, elle remarqua que ses yeux étaient d'un rouge étincelant.
Elle attrapa Aimana et le rapporta chez elle. Il brailla tout le long du chemin, les bras tendus vers sa mère, il battit des jambes pour se libérer jusqu'à ce qu'il s'évanouisse. Dans son logis, elle ranima le feu et l'amena juste devant. Elle le débarrassa de ses haillons et l'enroula dans quelques-unes de ses propres couvertures. Sur le revers d'un des vieux vêtements de Bébé, elle découvrit un nom qui y avait été cousu : Aimana.

- Ah ouais ? lança-t-elle à son protégé. Aimana, alors.

Dès qu'il se réveilla, elle lui fit boire du bouillon de lapin. Elle ne le quitta pas des yeux une seule seconde, s'assura que sa peau reprenait une couleur normale, qu'il respirait normalement, qu'il ne tomberait pas malade.
Fumiyo sauva Bébé, mais elle n'alla jamais rechercher le cadavre d'Haru pour lui donner un enterrement décent. Une telle négligence aurait fait scandale, si elle s'était ébruitée sur cette île. Mais la chasseuse vivait loin des gens. Laisser les restes de cette femme se faire manger par des charognards l'indifférait. Elle se préoccupait des vivants ; elle se fichait pas mal des morts. Et elle se préoccupait d'Aimana, car elle savait ce que pouvait lui coûter son anomalie. Elle avait expérimenté elle-même ce que ça faisait d'être différent. C'est pourquoi elle l'avait pris en pitié, et décidé de prendre soin de lui.

Aimana grandit.
Force est d'admettre que sous la tutelle de Fumiyo, il ne fut pas un enfant très heureux. Il faisait plein de bêtises et à chaque fois elle le grondait sévèrement. Ce n'était pas qu'il lui désobéissait, c'était qu'il cassait tout et accomplissait mal ses tâches. Il essayait, pourtant, il était plein de bonne volonté, mais il n'y arrivait jamais. Cependant, Fumiyo lui apprit très tôt à se battre avec un bâton.
Ce ne fut que lorsque la vieille femme le vit essayer de franchir une porte et s'écraser sur le mur juste à côté, alors qu'il avait sept ans, qu'elle se douta de quelque chose et lui demanda de lire à haute voix un passage d'un livre qu'elle tenait à une certaine distance de lui. Ils comprirent enfin, tous deux en même temps et au grand soulagement d'Aimana, qu'il souffrait juste d'une vue médiocre. Fumiyo le traîna au village voisin pour lui acheter des lunettes.
À partir de ce moment, la vie d'Aimana s'adoucit un peu mais il était resté criblé de profondes blessures qui ne cicatrisèrent jamais totalement. À l'adolescence, le peu de confiance en lui qu'il avait s'effondra et il commença à avoir honte en permanence. Il détestait voir dans le miroir ses yeux rouges, sa peau blanche et ses cheveux trop clairs. Sa tutrice lui reprochait sa timidité et lui demandait d'arrêter de baisser le regard, d'une voix contrariée. Il ne s'est jamais douté que s'il la contrariait, c'était parce qu'elle s'inquiétait pour lui - elle s'était toujours inquiétée pour lui sans qu'il le sache et sans vouloir se l'avouer à elle-même. C'était la forme d'amour qu'elle lui témoignait.

Un jour, il avait presque quinze ans...
Quelqu'un frappa à la porte de la demeure. Un visiteur chez Fumiyo, c'était à noter dans le calendrier. Aimana était en train de tanner une peau d'élan avec l'omoplate du même animal. Il se figea en plein mouvement, la main levée. Fumiyo, qui mettait des baies à sécher, se redressa lentement, de toute sa hauteur, et le toisa.

- Va dans ta chambre.

Il obéit sans discuter. Seulement, les portes en bois ne fermaient plus très bien parce qu'elles étaient gonflées. Il devait la laisser entrebâillée et il en profita pour regarder ce qui allait se passer.
Fumiyo ouvrit la porte à une femme qu'il n'avait jamais vue. Elle était plutôt jolie, mais tous ses traits paraissaient refléter une certaine mélancolie. Ses yeux étaient prématurément ridés par les épreuves et mangés de cernes inquiets.

- Bonjour, excusez-moi...

Fumiyo la traita de haut.

- Qui êtes-vous ?

- Je m'appelle Haru. Vous êtes bien... Fumiyo ?

- Qui vous a dit mon nom ?

- Au village. Je... Je crois qu'un garçon vit ici ?

- Oui, qu'est-ce que ça peut vous faire ?

- Je suis sa mère.

Un lourd silence s'abattit. Fumiyo fronça les sourcils, sa bouche se pinça.

- Vous vous fichez de moi ? s'écria Fumiyo. La mère d'Aimana est morte. J'ai vu son cadavre !

La femme sursauta presque quand elle entendit le nom d'Aimana.

- Je vous en prie. Je vous promets qu'Aimana est mon fils. Je l'ai cherché si longtemps.

- Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous mentez. Je vous ordonne de partir !

- S'il vous plaît, laissez-moi au moins le voir...

- Partez, je vous dis !

La visiteuse essaya encore de protester. Folle de rage, Fumiyo la saisit par les épaules pour la jeter à la porte.

Aimana n'avait rien manqué de la scène, mais il ne savait que penser. Sa tutrice avait souvent fait des allusions au fait que sa mère était morte. Bien sûr, Fumiyo ne lui dit pas un mot du sujet de l'entrevue et il termina de tanner la peau plongé dans ses pensées. Il avait envie de la questionner, mais ça n'aurait pas été discret.
Si c'était un imposteur, quel but aurait-on de se faire passer pour sa mère ? Cette femme était-elle détraquée mentale ? Et si c'était vraiment sa mère ? Rien que d'envisager cette dernière éventualité, Aimana avait des frissons. Il osait à peine y penser. Il se répétait que Fumiyo avait vu le cadavre, sans pouvoir s'empêcher de rêvasser car, parfois, il avait ressenti douloureusement le fait qu'il n'avait aucune famille.

Quelques semaines après l'événement, Fumiyo l'envoya vérifier des pièges qu'elle avait posés en forêt.
Il sortit et commençait sa besogne quand il entendit des craquements de brindilles. Il tressaillit et regarda tout autour de lui. Il n'avait pas pris ses lunettes. Il essaya de faire quelques pas et percuta un arbre. Il tomba dans des buissons. Il se releva en sautillant et en criaillant, sûr que des insectes s'étaient glissés dans ses vêtements.

- Aimana ?

Il fut tellement surpris qu'il faillit hurler. Puis il s'immobilisa, les yeux exorbités.
Devant lui se tenait... quelqu'un. Qui portait une longue robe noire, et un masque. Un masque de chat.

- Aimana, n'aie pas peur, c'est moi. Je ne suis plus la bienvenue ici. Je dois me déguiser.

Haru retira son masque.

Depuis, elle continua à lui rendre des visites en cachette. Un jour elle lui apporta un petit habit pour nourrisson, brodé du nom d'Aimana, et lui dit que c'était à lui. Elle était réticente à parler d'elle-même. Elle lui posait des questions sur Fumiyo, sur la vie qu'il menait.
Elle était très différente de Fumiyo. Aimana en était déconcerté. Sa mère ne lui adressait jamais de reproches, que des encouragements et des conseils. En fait, elle était tellement gentille avec lui qu'il ne voulait même plus vraiment se poser la question de si c'était sa vraie mère ou pas. Il n'y réfléchissait plus. C'était la première fois qu'on le traitait ainsi et ça le rendait euphorique. Il arrivait enfin à affronter son image dans le miroir.
Mais un jour, en se levant, il dut admettre qu'il ne pouvait plus continuer à se leurrer comme ça : il y avait quelque chose qui clochait. Fumiyo disait qu'elle avait vu le cadavre de sa mère.
Alors, il décida d'aller lui parler.

- Comment tu m'as trouvé ?

C'était une question qu'il lui avait déjà posée à plusieurs reprises et la réponse avait toujours été invariable : un soir elle les avait vus, lui tout bébé près de sa mère morte.

- ... et je t'ai ramené ici pour te soigner.

- Et ma mère ? dit Aimana en hésitant. Tu étais sûre qu'elle était morte ?

- Mais oui, elle était morte.

- Mais tu l'as bien vue ?

Fumiyo se mit à grogner. Elle était agacée.

- Tu n'écoutes pas quand je te parle ? Je te dis qu'elle était morte. Qu'est-ce que tu as aujourd'hui ?

- Fumiyo, je parle avec ma mère depuis quelques mois. Enfin... elle dit que c'est ma mère.

- Quoi ?! Qui ça ? Ta mère est morte, Aimana ! Je te défends de parler à cette femme !

La vieille chasseuse était en colère. Elle quitta la maison en trombe et ne revint que quelques heures plus tard, refusant de dire où elle était passée.

Quelques mois passèrent sans qu'Aimana vît sa mère. Elle lui manquait terriblement. Il prenait maintenant ses lunettes chaque fois que Fumiyo l'envoyait dans les bois, espérant à tout instant voir le masque de chat apparaître dans l'ombre des arbres.
Il apparut enfin. Haru paraissait amaigrie et elle toussait beaucoup. Elle lui expliqua qu'elle avait eu des problèmes pour le voir ces derniers temps, car on la recherchait. Sa voix était plus faible que d'habitude. Puis elle resta silencieuse un long moment. Enfin elle reprit la parole :

- Aimana, je suis désolée mais c'est peut-être la dernière fois que tu me vois.

Aimana ne trouva rien à dire. Il y eut encore un long silence. Haru était malade, une maladie qui couvait depuis des années, depuis cet hiver où elle avait fui l'épidémie et trop demandé à son corps. Et c'était effectivement la dernière fois qu'Aimana la verrait. Elle lui donna la dernière chose d'un peu de valeur qui lui restait, son masque. Elle dit d'autres choses, mais Aimana ne s'en souvint pas. Il essaya souvent de se remémorer, par la suite, mais sa mémoire avait un gros trou à cet endroit. Un trou noir où étaient aspirés ses souvenirs, ses espoirs, son esprit et son assurance.

Une longue année s'écoula, dans le brouillard.
Un jour, des pirates arrivèrent dans la région où ils vivaient. Aimana vit des marines les arrêter. Fasciné par leur héroïsme, il interpella l'un d'eux :

- S'il vous plaît...

Voilà, j'ai fini ^^" (Je n'ai pas encore relu par contre donc il risque d'y avoir des fautes)

Je ne vois aucun problème.

Profile validé.

Je te sous-valide ^^ En vu d'oeil cela semble bien d'être une fiche correct mais n'ayant pas le temps de la lire et ne voulant pas te laisser trop longtemps non-validé x)

Si je m'en souviens (ça m'arrive d'oublier :s) je la lirais tout à l'heure.

Bienvenue sur le fow Aimana, bon jeu !

» Je sais, je sais =3 Pleurez
» Fiche technique d'Aimana
» Long voyage en mer est enfin fini.